Conférence Internationale : Terres d’Afrique, la dégradation et l’impératif de la Gestion Durable

Dégradation des terres, désertification, perte de biodiversité et déséquilibre écologique sont, aujourd’hui, des enjeux environnementaux de plus en plus pressants qui menacent la survie des écosystèmes et des populations Africaines. Face à ce constat et conscient de la nécessité d’agir et de prendre des mesures pour inverser les tendances négatives, l’Observatoire du Sahara et du Sahel organise une Conférence Internationale sur « Terres d’Afrique : la dégradation et l’impératif de la Gestion Durable », les 25 et 26 juin à Tunis. 

Cette Conférence se veut une plateforme de débats et d’échanges de haut niveau qui visera à amorcer une réflexion sur l’état de dégradation des terres en Afrique, à identifier les bonnes pratiques pour la gestion durable des terres et l’amélioration de la résilience des populations, et à mener un plaidoyer, à un haut niveau scientifique et décisionnel, afin de renseigner les politiques publiques et motiver des prises de décisions éclairées, en termes de préservation et de restauration des terres.

La Conférence, qui sera marquée par le lancement du livre documentaire « Terres d’Afrique : la dégradation et l’impératif de la Gestion Durable », produit par l’Observatoire du Sahara et du Sahel en 2024, démarrera par une table ronde de haut niveau qui réunira les ministres responsables de la gestion des terres de divers pays africains, qui discuteront des politiques publiques clés pour la restauration des terres, et du renforcement de l’action des gouvernements face à cette urgence environnementale. Elle se poursuivra par un état des lieux de la dégradation des terres en Afrique, qui permettra d’identifier les outils innovants à même de renforcer la capacité des pays à préserver et restaurer leurs terres. 

Les débats porteront également sur les bonnes pratiques pour la gestion durable des terres et l’amélioration de la résilience des populations, ainsi que sur le rôle crucial de la société civile, incluant des représentants des populations locales, des universités, des centres de recherche et des médias.

A l’issue de cette rencontre, il est prévu d’adopter une déclaration commune des participants, l'appel de Gammarth, vers une action urgente pour la préservation et la restauration des terres dégradées, qui marquera un engagement renouvelé vers des solutions durables.