Le projet Copernicea organise la deuxième réunion de son Comité de pilotage (CoPil) dans l’ambition de présenter l’état d’avancement du projet, d’effectuer une évaluation des résultats à mi-parcours et de formuler une feuille de route pour la période restante.
L'ouverture de la session a été assurée par Mme Fatou MAR coordinatrice du projet et du département Terre à l'OSS qui a rappelé l’importance de la CECN comme outil de développement et de valorisation du capital naturel en Afrique.
Dans son intervention, le Secrétaire Exécutif de l’OSS, M Nabil Ben Khatra a mis l’accent sur la nécessité d’une forte mobilisation des instances régionales et internationales et du monde de la recherche pour l’atteinte des objectifs escomptés du projet dont l'objectif est d'établir un réseau national et régional de partage et d’échange d’informations et de données utiles et nécessaires à la comptabilité écosystémique du capital naturel (CECN). Il a également rappelé l’importance de développer des outils de communication et de plaidoyer pour pérenniser les acquis du projet.
MM Didier Tijani, membre du COS de l'OSS et Claude Codja, Professeur à l'Université du Québec, ont souligné, quant à eux, l’importance de la méthode CECN et la nécessité urgente de mener une réflexion plus approfondie afin de développer des modules complémentaires diplômants au niveau académique et de la recherche.
A l’issue des travaux, une feuille de route portant sur la valorisation et la dissémination des résultats du projet durant les rendez-vous internationaux dont la COP 15 biodiversité, incluant les perspectives de la 2ème phase du projet a été définie.
Il est à noter que le projet Copernicea participe activement aux travaux du 5ème sommet international Désertif’Actions. A cet effet, une session sera dédiée à la présentation de l’état d’exécution du projet et les perspectives de mise en œuvre. La seconde session vise à promouvoir la CECN à travers la présentation des principaux résultats des comptes écosystémiques en Afrique (AFRIK’ENCA) validés lors de l’atelier régional de Ouagadougou (septembre 2022) et la projection d’une vidéo documentaire et de spots de sensibilisation.
Le CoPil est l’instance de suivi des réalisations du projet. Il est représenté par des institutions scientifiques (CIRAD, IRD et l’UQAM), travaillant en étroite collaboration avec les ministères chargés des conventions de Rio afin d’élaborer les bases des systèmes nationaux de comptabilité écosystémique. L’Unité régionale d’exécution du projet hébergée à l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) en assure le secrétariat.