Table ronde de haut niveau | Les politiques publiques au service de la restauration des terres en Afrique

La table ronde de haut niveau ayant pour thème « les politiques publiques au service de la restauration des terres en Afrique » a marqué le démarrage des travaux de la Conférence Internationale visant à mettre en lumière l’état et les causes profondes de la dégradation des terres en Afrique et à proposer des pistes de solutions à travers le partage des expériences et l’identification de stratégies innovantes. 

M. Nabil Ben Khatra, Secrétaire Exécutif de l’OSS a insisté sur la gravité de la situation environnementale, en indiquant que 300 milliards de dollars étaient perdus et que 3,2 milliards de personnes en étaient touchées.

M. Mohamed Belhocine, Commissaire de l’Union Africaine en charge de l’Education, la Science, la Technologie et l’Innovation a parlé de la nécessité d’adopter des approches agricoles durables intégrant l’innovation et les sciences. Il a partagé des expériences réussies à l’instar de la GMW, la Green Legacy Initiative, la Stratégie de développement durable du Kenya ainsi que le Plan de Gestion Territoriale du Rwanda. 

M. Gilles Amadou Ouedraogo, Chargé de gestion de programme, Accélérateur GMV, a soulevé la question de mobilisation du secteur privé, des Organisations de la société civile et des universités dans le cadre des différentes initiatives. 

M. Abdoulaye Mohamadou, Secrétaire Exécutif du CILSS a rappelé qu’il est indispensable de « rendre l’infertile fertile » en s’appuyant sur les réseaux de champions ruraux et diplômés engagés pour la GDT pour la mise à l’échelle des expériences réussies.

M. Abdessalam Kallala, ancien expert forestier à l’OSS a parlé de la nécessité d’impliquer les agriculteurs dans la prise de décision. Il a également évoqué l’interrelation entre financement durable, développement durable et sensibilisation durable.

M. Callist Tindimugaya, Commissaire pour les Ressources en Eau, Ministère de l’Eau et de l’Environnement de l’Ouganda a rappelé l’importance de la coopération dans la gestion de l’eau pour rendre cette ressource disponible en appui au développement socio-économique des pays.

Mme Cécile Couprie, Directrice Régionale Afrique du Nord, AFD a mis en cause les pressions humaines qui aggravent les impacts des phénomènes naturels extrêmes, rappelant que les premiers à en souffrir étaient les populations locales et la biodiversité.