L'OSS à la COP 29 UNFCCC : Renforcer la collaboration autour des systèmes d'alerte précoce, en tant qu’outils essentiels pour l'adaptation au changement climatique
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Le bassin aquifère sénégalo-mauritanien (BASM) partagé par la Gambie, la Guinée Bissau, la Mauritanie et le Sénégal est le plus grand bassin de la marge atlantique du nord-ouest de l'Afrique. Avec une superficie d'environ 350.000 km2, le bassin renferme une ressource en eau stratégique dont les populations dépendent dans une large mesure.
Cependant, les Etats sont aujourd'hui confrontés à plusieurs défis tels que les risques liés à la salinisation, à diverses sources de pollution ou encore à l'impact du changement climatique sur la variabilité des précipitations nécessaires à la recharge des nappes.
C’est pour faire face à cette situation qu’un cadre de coopération au niveau régional est en cours de mise en place, dans le cadre du Groupe de Travail Régional (GTR) ayant pour mandat d’induire une coopération transfrontière et de conseiller les parties prenantes en vue de l’instauration d’un mécanisme pérenne de gestion concertée du BASM.
Constitué en 2019, le GTR, est engagé, depuis mai 2020, dans une phase de conception d’un projet conjoint et d’un plan d’action visant à remplir le mandat qui lui a été confié. Cette phase a abouti à la validation par les Ministres en charge de l’eau du programme régional élaboré par le GTR et la signature d’une Déclaration ministérielle sur le bassin aquifère sénégalo-mauritanien qui confère au dit groupe de travail, de nouveaux statuts visant à renforcer sa mission.
C’est ainsi que grâce à sa récente adhésion (en septembre 2021) au GTR, l’OSS, représenté par M Mohamedou Baba Sy, Expert Eau et chef de projets, a pris part aux côtés de l’OMVG, de l’OMVS, et des 4 pays partenaires partageant le bassin, à savoir la Gambie, la Guinée Bissau, la Mauritanie et le Sénégal, aux travaux groupe de travail, qui se sont déroulés le 1er juillet à Tallinn (Estonie).
Il s’agit d’un dialogue régional, facilité et soutenu par le Geneva Water Hub, le Secrétariat de la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux, assuré par la Commission Economique des Nations Unies pour l’Europe (UNECE), ainsi que par le Centre international d'évaluation des ressources en eau souterraines (IGRAC).
Les travaux de la réunion ont consisté essentiellement à mettre en place un cadre institutionnel de coopération et un cadre régional d’échange de données pour une gestion concertée de l’aquifère sénégalo-mauritanien, ainsi que la concertation autour des activités liées au projet SASM*** initié par l’OSS et financé par le GEF/UNEP. Il a également été question du schéma d’exécution dudit projet, qui constitue l’aboutissement de nombreuses années d’engagement, et qui consiste à œuvrer auprès des pays dans la définition et l’identification d’actions visant à répondre à leurs priorités de développement.
A ce titre, il convient de rappeler l’apport de l’OSS grâce à son expérience cumulée depuis plus de 20 ans dans la gestion durable des ressources en eaux souterraines transfrontalières dans la région du Sahara et du Sahel, à travers sa contribution à l’amélioration des connaissances et la mise en place de cadres de concertation. Celle-ci est acquise dans la mise en œuvre des projets Système Aquifère du Sahara Septentrional en Afrique du Nord, partagé par l’Algérie, la Libye et la Tunisie, et du Système Aquifère Iullemeden (Mali, Niger, Nigeria), étendu au bassin de Taoudéni Tanezrouft (Algérie, Burkina Faso, Mali, Mauritanie) en Afrique de l’Ouest.
*** projet SASM : « Renforcer la gestion durable du système aquifère sénégalo-mauritanien pour assurer l'accès à l'eau des populations confrontées au changement climatique ».
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