L'OSS à la COP 29 UNFCCC : Renforcer la collaboration autour des systèmes d'alerte précoce, en tant qu’outils essentiels pour l'adaptation au changement climatique
L'événement parallèle de l'OSS intitulé « Systèmes d'alerte précoce : un…
L’Initiative de la Grande Muraille Verte est l’un des programmes panafricains les plus importants de lutte contre la dégradation des terres au Sahara et au Sahel. Lancé en 2007 par l’Union Africaine, il a évolué au cours du temps vers un programme de développement durable régional qui tiendrait compte désormais de la sécurité alimentaire et de la résilience au changement climatique.
Tirant profit des leçons et des expériences aux résultats mitigés des ceintures et autres barrages verts mis en œuvre par le passé, l’IGMV ne se contente plus de la plantation d’arbres le long d’un corridor de 7000 km. La vision actuelle brandit le modèle « mosaïque d’interventions », combinant l’utilisation durable des terres et les pratiques de gestion des terres communautaires.
Regroupant une vingtaine de pays africains et plusieurs partenaires techniques et financiers, l’Initiative, ambitionne des solutions urgentes, notamment celles fondées sur la nature, pour contrecarrer les effets calamiteux de la dégradation des terres, de la désertification et de la sécheresse.
En 2021, les partenaires financiers participant au sommet « One Planet », avaient promis une enveloppe de 16 milliards de dollars pour la période 2020-2025, dont pas moins de 2,465 milliards de dollars dédiés à la restauration des terres et à la gestion durable des écosystèmes. Pourtant, malgré ces importants engagements, leur concrétisation reste encore très faible.
Il ne faut surtout pas perdre de vue les attentes créées au niveau des populations africaines quant à la restauration des 250 millions d’hectares de terres dégradées en 2030 et la création des 10 millions d’emplois. A mi-chemin de la phase 2020-2025, les budgets promis ne sont toujours pas arrivés !!
L’Observatoire du Sahara et du Sahel, impliqué très tôt dans la définition du concept de la Grande Muraille Verte, a de tous temps plaidé en faveur de l’Initiative. Il ne cesse de déployer des efforts afin d’appuyer ses pays membres sahéliens et sahariens à atteindre leurs objectifs inscrits dans le cadre de la GMV. Cet appui va du renforcement des capacités matérielles et humaines des acteurs locaux, à la recherche de financement de projets pertinents qui répondraient aux attentes des populations locales.
Reste maintenant à relever l’un des plus grands des défis, à savoir assurer l’acheminement des fonds annoncés aux bénéficiaires directs, à savoir les populations locales et les écosystèmes. Fidèle à ses principes et à sa mission, l’OSS, en partenariat avec ses pairs africains, continuera de plaider en faveur du respect des engagements des partenaires du Nord au bénéfice des générations actuelles et futures vivant dans l’une des régions les plus vulnérables au monde !
Plus récemment, et à l’occasion de la COP15 de la CNULCD, rendez-vous international sur la lutte contre la désertification, l’OSS a réitéré son engagement à accompagner les pays pour leur faciliter l’accès au financement climat. Au cours de la journée dédiée à la Grande Muraille Verte, qui s’est tenue à Abidjan, le 18 mai, le Secrétaire Exécutif de l’OSS n’a pas manqué de déclarer que « Nous devons mettre en place un cadre harmonisé pour travailler ensemble pour une meilleure synergie des actions en faveur de la Grande Muraille Verte. La GMV est un rêve, pas une utopie. Nous devons le réaliser et lui donner vie. La vie de millions de personnes en dépend ».
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