Digital Earth Africa, 10 septembre 2025.
Dans le cadre de sa mission d’appui aux pays africains pour la gestion durable des ressources naturelles, l’Observatoire du Sahara et du Sahel a organisé, le 10 septembre 2025, une formation en ligne dédiée au suivi de la productivité des terres à travers les services de Digital Earth Africa (DEA).
Cette initiative s’inscrit dans la continuité du programme de renforcement des capacités de l’OSS. Elle vise à doter les institutions nationales du Burkina Faso et de la Tunisie d’outils géospatiaux et de méthodes innovantes, en appui à la résilience des territoires et à la sécurité alimentaire.
La session a réuni une communauté représentative d’utilisateurs, composée d’experts des ministères de l’Agriculture, de l’Environnement, de l’Économie et des Finances, ainsi que de spécialistes en télédétection, systèmes d’information géographique et intelligence artificielle appliquée.
Les travaux ont porté sur le thème « Suivi de la productivité des terres à partir de produits dérivés de l’Observation de la Terre », avec un accent particulier sur l’utilisation des techniques de Machine Learning pour la cartographie et la mise en œuvre de cas pratiques en Tunisie.
La formation a permis de présenter des approches innovantes d’évaluation de la productivité des terres à partir de données satellitaires et de démontrer l’intégration des outils DEA avec des solutions d’intelligence artificielle pour réaliser des analyses spatiotemporelles fines et reproductibles.
Les participants ont également été initiés à l’utilisation du DEA Sandbox pour la production d’indicateurs pertinents liés à la productivité des terres, notamment dans le cadre du suivi de l’ODD 15.3.1. Cette rencontre a contribué à renforcer les synergies interinstitutionnelles en connectant les utilisateurs du Burkina Faso et de la Tunisie autour de l’exploitation des données d’Observation de la Terre pour une prise de décision éclairée face aux défis de la dégradation des terres et du changement climatique.
À travers cette quatrième session, l’OSS confirme son rôle de catalyseur dans la diffusion et l’appropriation des outils géospatiaux modernes par ses pays membres, en vue de promouvoir une gouvernance environnementale fondée sur les données et de renforcer la résilience des territoires.