A la suite de la table ronde sur la comptabilité du capital naturel au service de la restauration des écosystèmes en Afrique, le coup d’envoi des travaux de l’atelier régional Copernicea a été donné par M. Paul Bombiri, Directeur des statistiques sectorielles au Ministère de l’Environnement, de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement du Burkina Faso, en présence d’experts venus des six pays concernés par le projet (Burkina Faso, Guinée-Conakry, Maroc, Niger, Sénégal et Tunisie) mais également d’autres pays de la région à l’instar du Tchad.
Les travaux de cet atelier, placés sous le thème des « Comptes Afrik’ENCA pour la valorisation des écosystèmes à l’échelle continentale », s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de l’agenda 2030 sur la biodiversité et le développement durable et de l’accompagnement de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes.
Cette rencontre constitue une véritable plateforme d’échanges et de partage d’expériences autour de la quantification des écosystèmes, de leur valorisation et de leur caractérisation.
Parmi les points à examiner, figure la validation des résultats des comptes biophysiques continentaux avec l’ensemble des parties prenantes. Il s’agira de discuter et de fixer les méthodologies et les types de données nécessaires pour la réalisation des comptes afin de lancer les traitements au niveau national et ce, dans l’objectif de mise en place d’un dispositif opérationnel de Comptabilité Ecosystémique du Capital Naturel (CECN).
Une journée dédiée à la communication permettra d’exposer les produits et outils de communication, de vulgarisation et de dissémination destinés à toucher des publics très divers, parmi lesquels figurent les décideurs nationaux et le grand public et à les sensibiliser l’importance de la CECN comme outil de développement et de valorisation du capital naturel.
L’atelier permettra également de présenter la plateforme régionale de dissémination de la comptabilité écosystémique développée dans le cadre du projet et de former les partenaires sur l’utilisation des outils mis à leur disposition pour le suivi spatio-temporel de l’état des services écosystémiques.