En collaboration avec ses partenaires régionaux d’exécution, l'Autorité du bassin du Mono (ABM) et le GWP-AO et avec l’appui du Fonds d’Adaptation, l’Observatoire du Sahara et du sahel a organisé un atelier régional de concertation le 28 mars 2023 en mode hybride à Cotonou. Cet atelier constitue la dernière étape du processus de concertation avec les parties prenantes initié dans le bassin du Mono à partir du 20 mars 2023. La rencontre a vu la participation de tous les acteurs des secteurs de l’eau, de l’environnement, de l’agriculture, du secteur privé et des organisations de la société civile du Bénin et du Togo, concernés par le projet.
Au cours des travaux, le processus de développement du projet et un rappel de son objectif, de ses composantes, de ses résultats attendus ainsi que de son budget, ont été présentés aux participants. De même, les résultats des missions de terrain et des concertations avec les communautés locales, les collectivités territoriales, les acteurs étatiques au niveau des deux pays ainsi que les premiers résultats des études thématiques, qui seront annexées au document de projet, ont été restitués.
L’atelier a également permis aux participants d'échanger sur deux aspects majeurs à savoir les inondations liées au changement climatique ainsi que les critères de sélection des sites potentiels d’intervention du projet.
Ces activités comprennent notamment la mise en place d'un système d'alerte précoce pour la gestion des inondations à l'échelle du bassin du Mono, la gestion durable des ressources en eau, l'aménagement et la restauration des terres, forêts, cours d'eau dégradés, la mise à jour des plans d'aménagement des zones humides, le développement et la promotion d'activités génératrices de revenus, ainsi que des activités de sensibilisation et de renforcement des capacités.
Enfin les arrangements institutionnels convenus entre les parties prenantes, ont été présentés et validés par l’ensemble des participants.
Les recommandations de l’atelier ont principalement porté sur les mesures à prendre pour la sécurisation foncière, la prise en compte de critères liés à la sécheresse et au stress hydrique surtout dans la partie amont du bassin, les questions de transhumance et la mise en place de système de plaintes. Les questions de révision des standards en lien avec le dimensionnement des infrastructures ont été également au cœur des recommandations pour garantir leur pérennité et leur efficacité dans un contexte de changement climatique.