L’OSS œuvre pour la restauration des terres et des écosystèmes associés
Ensemble nous pouvons restaurer notre Terre
Abir Ben Romdhane
Experte en géologie et environnement
Département Terre
Observatoire du Sahara et du Sahel
Le changement climatique et les pressions anthropiques, telles que la déforestation, le changement d'affectation des terres et l'agriculture intensive, sont autant de facteurs qui accélèrent la détérioration de notre environnement.
Savez-vous que chaque année la planète perd 4,7 millions d'hectares de forêts ?
A l’heure actuelle, rien qu’en Afrique, deuxième continent en termes de richesse en biodiversité, 19% de la faune est considérée comme menacée par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
Le 6e rapport du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), publié il y a quelques semaines, lance un signal des plus alarmants et un appel pour faire face à des risques sans précédent. Dans sa dernière partie, il révèle des solutions techniques, technologiques et sociétales pour limiter les impacts dévastateurs du réchauffement climatique. D’après ses auteurs, il reste moins de 10 ans pour agir afin d’éviter une dégradation irréversible dont les conséquences seraient désastreuses pour notre planète.
En 2009, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 22 avril « Journée internationale de la Terre nourricière ». A travers cette journée, l’ONU rappelle que « la Terre et ses écosystèmes nous soutiennent et nous nourrissent durant toute notre vie. Plus nos écosystèmes sont sains, plus la planète et ses habitants sont en bonne santé ». Les problématiques climatiques et environnementales sont de plus en plus manifestes à tous les niveaux. Il devient aujourd’hui de plus en plus crucial de sensibiliser la population de la planète aux problèmes qui l’affectent afin de l’encourager à adopter un comportement écologique et responsable.
La journée mondiale de la Terre 2022 est la première de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes. C’est l’occasion de renouveler l’appel à la restauration de nos écosystèmes endommagés, contribuant ainsi à éradiquer la pauvreté, à lutter contre le changement climatique et à prévenir les extinctions massives.
C'est pourquoi, en cette « Journée internationale de la Terre nourricière », nous devons insister sur une transition vers une économie plus durable, bénéfique pour les gens et la planète. Assurer l'harmonie avec la nature et la planète n'est plus seulement souhaitable, mais nécessaire.
« L'avenir de la planète nous concerne tous et il est du devoir de chacun de la protéger», Wangari Maathai.
A travers cette journée, l’Observatoire du Sahara et du Sahel, partenaire de la Décennie des Nations Unies pour la Restauration des Ecosystèmes (UN Decade on Ecosystem Restauration), renouvelle son engagement à vivre en harmonie avec la nature et dans le respect de celle-ci. Sa stratégie 2030 structurée autour des quatre axes, terre, biodiversité, eau et climat, met la conservation et la gestion durable des terres au centre des préoccupations à travers la gestion de ses programmes et projets que nous vous invitons à consulter dans ce lien : http://www.oss-online.org/fr/axe-terre.