Les sessions tenues lors de la première et la deuxième journée de l’atelier, ont permis aux participants de partager leurs opinions, expériences et de formuler des recommandations dont principalement le renforcement de la place de l’Afrique dans les réseaux internationaux, l’importance de mettre en avant le secteur de l’eau et des sols à travers l’intégration de la gestion des ressources terrestres dans les politiques nationales de développement, mais aussi le renforcement des réseaux des institutions spécialisées dans la production des données et des informations spatiales.
Il est aussi essentiel de créer un espace de dialogue et harmoniser le vocabulaire thématique pour faciliter l’accès à l’information au grand public, renforcer les capacités humaines et valoriser les acquis scientifiques et intégrer l’utilisation de la télédétection et des outils d’Observation de la Terre dans les programmes d’enseignement.
La sensibilisation des décideurs sur le renforcement des budgets liés à la recherche est une recommandation importante exprimée lors de cet atelier. En effet, l’accent a été mis sur la promotion de l’utilisation des outils d’Observation de la Terre pour la gestion des points d’eau, la préservation des écosystèmes et la prévention des risques climatiques.
Il a également été question de mettre à jour les programmes de formation universitaire et professionnelle pour répondre aux besoins du marché de travail et aux différents besoins des administrations, mais aussi de garantir l’accès à l’information en exploitant les données d’Observation de la Terre.
Il a été soulevé d’homogénéiser les indicateurs utilisés afin de faire face au problème d’interprétation des cartes et de souligner l’importance de l’occupation du sol pour tous les objectifs, les cadres des nations unies, les groupes et les comités d’expert, les conventions internationales et les cadres et stratégies nationales. Il a été mis en exergue le sujet de l’optimisation de l’utilisation des technologies numériques pour mettre les informations nationales et régionales à la disposition du niveau local. Pour se faire, l’équipe du projet doit développer l’outil MISLAND 2 afin de couvrir tout le continent africain en combinant l’ensemble des approches.