Table ronde de haut niveau, panels de discussion et échanges et débats constructifs ont rassemblé experts internationaux et invités et participants de renom autour de thématiques liées à la dégradation des terres en Afrique. Ils ont fait l’état des lieux de la dégradation des terres en Afrique, revu les outils de renforcement des capacités des pays à restaurer leurs terres, discuté des pratiques pour la gestion durable des terres et l’amélioration de la résilience des populations africaines et défini le rôle de la société civile dans la lutte contre la dégradation des terres.
C’est ainsi que les travaux de la Conférence Internationale « Terres d’Afrique : la Dégradation et l’Impératif de la Gestion Durable » se clôturent avec la lecture des messages clés ainsi que des recommandations issues de chaque session et panel et par la déclaration de Tunis.
Cette déclaration lance un appel de mobilisation à tous les acteurs concernés en vue de la préservation et de la restauration des terres en Afrique et appelle à œuvrer de concert afin d’assurer une prospérité pérenne et équitablement partagée.
La Conférence Internationale a été officiellement clôturée par M. Nabil Ben Khatra, Secrétaire Exécutif de l’Observatoire du Sahara et du Sahel qui a appelé à repenser et à révolutionner la manière d’être des populations et de faire des enjeux environnementaux un enjeu sociétal.
« Mobilisons-nous pour la terre et pas pour la guerre »,
« Œuvrons pour plus d’arbres et pas pour plus d’armes », et
« Travaillons pour l’Afrique et pas pour le fric » a-t-il dit.